NOUS VOILA DE RETOUR
Clap de fin !!!!!
Nous venons d’arriver à Saint Chamond. Après avoir traversé la Turquie, La Bulgarie, La Serbie, La Croatie, la Slovénie, L’Italie nous voilà en France.
Total du voyage 17500 km en 58 jours.
Ce que nous retenons avant tout de ce voyage en Iran, c’est l’hospitalité des Iraniens, leur volonté de nous accueillir à bras ouverts mais aussi le raffinement persan, les mosquées turquoises et évidemment les splendides déserts.
Nous avons vite été remis dans le bain et face à des réalités douloureuses : Prix du gasoil, des autoroutes, des courses etc ….
Mais nous avons retrouvé nos bonnes habitudes : Camembert, vin, saucisson, pain, çà fait du bien …. (De vrais franchouillards).
Merci à tous de nous avoir suivi et laissé vos commentaires.
Bises à tous et à bientôt.
Nous étions déjà passés à l'aller. et aujourd'hui nous sommes repartis avec les bras chargés de fruits.
BIENTOT LE RETOUR
Après deux jours de visite à Ispahan, nous quittons nos amis pour rejoindre la France car nous devons être à saint Chamond le 21 au plus tard. Eux, n’ayant aucune contrainte vont flâner en Iran encore quelques jours.
Nous les quittons donc mardi matin et pensons aller faire un dernier petit tour dans le désert de Kavir vers le lac salé. Malheureusement la piste nous est barrée et on nous oblige à prendre un guide. Nous hésitons … un couple de français en revient et ne sont pas emballés de leur périple, il n’en faut pas plus pour nous démotiver, aussi nous décidons de zapper cet épisode et reprenons la route vers le nord pour trouver un coin pour la nuit. On s’éloigne dans la campagne de la grande route, l’orage gronde et le vent souffle fort, peu importe nous nous endormons paisiblement. Lorsque soudain nous sommes réveillés par des coups sur la porte et devinez par qui…… La police évidemment, mais comment sont ils prévenus ?????. Enfin bref, après contrôle des passeports, ils repartent en nous souhaitant une bonne nuit…..
Le lendemain Michel se fait arrêter pour excès de vitesse. Nous disons que nous ne parlons ni Farsi, ni anglais mais seulement français. L’affaire parait trop compliquée pour eux, ils rendent le permis de conduire à Michel et lui souhaite même un bon voyage.
Par contre aux péages des autoroutes, la question des employés au guichet est toujours la même :
- Where you come from ?
- France et ils nous font signe d’avancer sans payer avec un grand sourire.
Entre çà et le prix du gasoil (nous avons fait 8250 km, mis 1016 litres pour 69.50 euros), le retour en France va être compliqué.
Ce soir nous arrivons à Tabriz de nuit et c’est un vrai calvaire. Autant les iraniens sont courtois et gentils mais en voiture ils sont de vrais malades, ils arrivent à rouler à 4 sur 2 voies la main sur le klaxon. C’est la loi du plus culotté.
Donc, ce soir hôtel, pas de police et demain nous pensons passer la frontière dans l’après midi.
C’est donc les dernières nouvelles d’IRAN.
A bientôt.
DESERT DE DASHT -E-KAVIR
Nous voulons visiter un village troglodyte avant d’arriver à Yatz, nous sommes contraints de faire un détour plus long que prévu et nous arrivons de nuit. Une vraie galère commence pour trouver un hôtel. Nous nous engageons dans des ruelles qui deviennent de plus en plus étroites, de grandes marches arrières commencent, enfin bref c’est le SOUCK.
Après 2 jours de visite et de remise en forme, surtout pour la voiture (vidange, filtres à gasoil et à huile, réparation moyeu de roue etc … le tout pour moins de 100 €) nous partons en direction du désert de Dasht e-kavir. Nous sommes beaucoup moins impressionnés que par le Désert de Lut, celui-ci est beaucoup plus plat et traversé par de nombreuses routes ou pistes très roulantes. MAIS, bonheur pour nos conducteurs, il y a des dunes et ils s’en donnent à cœur joie pour faire mumuse dans le sable. Nous traversons de jolis petits villages vieux de plus de 4000 ans au milieu de splendides palmeraies. Là encore les habitants nous offrent des dattes fraichement ramassées.
Après 4 bivouacs dans ce désert nous voici à Ispahan. Et dès demain nous visiterons cette ville qui est donnée par les guides comme le joyau de la perse ancienne.
DESERT DE LUT
Voilà, c’est bon, nos visas sont prolongés d’un mois, nous avons pris une bonne douche, la lessive est faite, nous sommes prêts pour reprendre la route et attaquer le désert de Lut, un de nos principaux buts de notre voyage en Iran.
Nous partons confiants malgré les recommandations de précaution qui nous ont été faites soit pour la diplomatie française, soit pour la police lors de notre prolongation de visas, qui nous a mis en garde que le désert était dangereux et que si on voulait s’y aventurer il fallait partir avec un guide.
Nous quittons donc la route et par la même occasion quittons pantalon, manches longues et foulard pour enter dans ce lieu sublime, c’est une pure merveille, nous naviguons dans les kaluts modelés par le vent, puis montons sur un plateau classé par la Nasa comme l’endroit le plus chaud du monde avec un relevé à 72°, heureusement nous n’avons que 47°, plutôt supportable grâce au vent. Et surprenant au milieu de tout çà coule une petite rivière au fond d’une faille.
Mais notre grande chance est de profiter de belles soirées étoilées et des nuits fraiches qui nous permettent de récupérer.
Puis nous longeons les dunes de sable de Rigi Yalan de plus de 400 m de haut.
Les garçons s’essayent à passer au milieu de ce dédale de dunes mais au bout de 6 ensablages et surtout désensablages, ils reviennent à la raison et revoient leur prétention à la baisse.
Enfin bref, l’aventure ne serait pas l’aventure si quelques aléas ne venaient pas pigmenter nos journées, crevaisons, collier du soufflet de cardan déchiqueté, la cellule qui a un peu bougé. Il faut dire qu’elle a souffert pendant les 800 km que nous avons faits sur ce terrain hostile.
Aussi ce soir avant notre arrivée à l’hôtel, nous passons au garage pour remettre un peu d’ordre à tout çà. Et là encore, les iraniens se sont mettent en 4 pour nous aider, ils travaillent à 3 pendant 2 heures et ne veulent pas se faire payer.
Donc ce soir, encore une bonne douche avec eau à volonté et demain direction Yatz avant d’attaquer le désert du Khavir.
Merci d’avoir pensé à la Saint Michel.
Gros Bisous à tous.
ARRIVEE A KERMAN
Le 18, jour de la Sainte Nadège, (Bonne fête à notre pépète), nous quittons le continent pour l’ile de Qeshm au Sud de l’Iran dans le Golf Persique, à deux pas (plus exactement deux brasses) de l’Oman et de Dubaï.
A midi, la chaleur nous accable, plus personne dans les rues, nous cherchons en vain un petit resto pour nous mettre au frais, mais rien en vue, par bonheur l’épicier est encore dans sa boutique, il comprend notre détresse, téléphone à son voisin restaurateur, qui ouvre pour nous recevoir et nous faire à manger. Nous voilà installés sur des tapis, mais bien vite il prend pitié de nous et installe tables et chaises. Nous sommes reçus comme des rois. Evidemment il faut faire des photos, il nous habille avec des vêtements locaux etc. ….)
L’ile est très jolie, sauvage, avec canyons qui incitent à de belles balades.
Mais quelle moiteur, impossible de dormir les nuits sont étouffantes.
Heureusement que nous transgressons les lois du pays, trouvons un petit coin éloigné pour nous baigner en maillot de bain. L’eau, elle aussi est très chaude, les garçons disent qu’elle est au moins à 38°.
Les autochtones n’ont pas se privilège et se baignent habillées. Même les dromadaires ont droit à leur bain.
Nous nous offrons un petit tour en barque dans la mangrove, paradis des oiseaux migrateurs, mais sommes déçus car ce n’est pas la période des tortues ni des dauphins.
Trois jours plus tard, nous quittons l’ile, re galère pour le gasoil et roulons en direction de Bam par une petite piste à travers les montagnes. Nous avons quelques petites appréhensions car cette région est classée rouge par la diplomatie du gouvernement français, mais nous ne rencontrons aucun problème. (A part 2 coups de fusil tirés dans la nuit, on suppose un berger, voulant protéger son troupeau d’un prédateur). Nous avions installés notre bivouac à plus de 3000 m d’altitude, aussi nous avons apprécié cette nuit fraiche et reposante.
La visite de Bam, contrairement à nos attentes fut très intéressante, cette ville avait été détruite à 85 % en 2003 par un terrible tremblement de terre et la citadelle classée au patrimoine de l’Unesco, est en cours de restauration.
Nous amorçons notre remontée par l’Est de l’Iran et faisons une pose à Kerman pour faire notre prolongation de visas avant d’attaquer le désert de Lut.
Merci à tous pour vos commentaires, quel bonheur de pouvoir vous lire dès que nous avons la Wifi.
JOYEUX ANNIVERSAIRE A NOTRE NICO. On t’aime très fort. Papy et Mamy
Bises à tous